THE ACROLITHS

LES ACROLITHES

2022

With the support of Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains

Photography and digital post-production assisted by artificial intelligence

* Qualifies a statue whose head and extremities are made of noble material, such as marble or alabaster, while the body is made of a more common, perishable material.

"The Acroliths" is a series of twelve portrait photographs. The images, seductive and disturbing, depict hybrid figures of uncertain nature. Unlike their Greek counterparts, Ethel Lilienfeld's Acroliths are not made of marble and wood, but are also composite figures. By pushing to the limit the artificial intelligence of a software program usually used to enhance the physical appearance of its users, the artist creates new beings, half-physical and photographic, half-digital and algorithmic. The characters in the series have become fictitious, testing the concept of beauty and perfection. Anguish arises when the brain struggles to distinguish human from humanoid. From monstrosity escapes perfection.

Ethel Lilienfeld invites us somewhere on the edge between the beautiful and the repulsive, the real and the virtual, the living and the dead.

* Qualifie une statue dont la tête et les extrémités sont en matériau noble, comme le marbre ou l’albâtre, tandis que le corps est dans un matériau plus courant, périssable.

"Les Acrolithes" est une série de douze photographies portraits. Les images, séduisantes et troublantes, dépeignent des personnages hybrides à la nature incertaine. Contrairement à leurs homologues grecs, les Acrolithes d’Ethel Lilienfeld ne sont pas faits de marbre et de bois, mais ils sont aussi des figures composites. En poussant au maximum l’intelligence artificielle d’un logiciel habituellement utilisé pour améliorer l’apparence physique de ses utilisateurs, l’artiste crée de nouveaux êtres, à moitié physique et photographique, à moitié numérique et algorithmique. Devenus fictifs, les personnages de la série éprouvent le concept de beauté et de perfection. L’angoisse apparaît lorsque le cerveau peine à discerner l’humain de l’humanoïde. De la perfection s’ échappe la monstruosité.

Ethel Lilienfeld nous invite quelque part à la lisière du beau et du repoussant, du réel et du virtuel, du vivant et du mort.