The installation shows a silver photograph projected on the wall, burned by a stage projector, creating a luminous star in the image. The speaker placed against the wall diffuses a muffled sound, the one emitted by the Earth, a low frequency humming, persistent and invasive. "Very low, awakening in him this extreme pleasure of falling" questions the image and its components by making cohabit real time and fictitious time. The work echoes Georges Didi-Huberman's text L'image brûle: "It burns from the real from which it has, at some point, approached [...] It burns from the desire that animates it, from the intentionality that structures it, from the enunciation [...] It burns from destruction, from which it escaped and from which, consequently, it is capable today of still offering the archive and the possible imagination. [...] Finally, the image burns from memory, that is to say, it still burns."
L’installation donne à voir une photographie argentique projetée au mur, brûlée par un projecteur scénique, venant créer un astre lumineux dans l’image. Le baffle plaqué contre le mur diffuse un son étouffé, celui émis par la Terre, un bourdonnement de basse fréquence, persistant et envahissant. ”Très bas, en éveillant en lui ce plaisir extrême de tomber“ interroge l’image et ses composants en faisant cohabiter le temps réel et le temps fictif. Le travail fait écho au texte de Georges Didi-Huberman L’image brûle : ”Elle brûle du réel dont elle s’est, à un moment, ,approchée [...] Elle brûle du désir qui l’anime, de l’intentionnalité qui la structure, de l’énonciation [...] Elle brûle de la destruction, dont elle réchappa et dont, par conséquent, elle est capable aujourd’hui d’offrir encore l’archive et la possible imagination. [...] Enfin, l’image brûle de la mémoire, c’est-à-dire qu’elle brûle encore.“